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Hôtel Prince George

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Août 2022

Je suis de retour dans le Canada Atlantique et cette fois dans la ville d’Halifax dans la province de la Nouvelle Écosse. Halifax est construite sur une colline au bord de la mer en haut de laquelle se dresse l’ancienne citadelle de l’armée impériale Anglaise. Et au pied de cette citadelle, se trouve l’Hôtel Prince George dans le lequel j’ai séjourné pour plusieurs jours de vacances.



La propriété

Cet hôtel est situé au centre-ville, de l’autre côté de la rue du centre de congrès et à quelques rues de la promenade piétonnière qui longue le bord de la mer. Vous n’aurez pas de vue sur l’océan de cet hôtel.

Il y a un restaurant sur place dans l’hôtel, mais lors de notre séjour, il était fermé les lundis et mardis soir. Il y a toutefois plusieurs restaurant aux alentours à distance de marche.


La chambre

J’ai réservé une chambre avec un lit King et je découvre qu’elle est très grande et très bien meublée. Toutefois, dans ma chambre ces meubles sont vieillots et usés. C’est un tapis qui recouvre le plancher, propre et en bon état. Un fauteuil de lecture a été placé dans un coin, en dessous une lampe sur pied. À l’autre coin du mur extérieur, un grand récamier peut aussi être intéressant pour la lecture et est orienté vers la TV. Cette télévision est posée sur une commode, adjacente au bureau de travail. Il y a un grand choix de chaîne offertes et des films à la cartes. Des prises USB et HDMI sont aussi disponibles sur ce téléviseur.

Le lit est très confortable. Les oreillers, quoique immenses, étaient trop ferme à mon goût, ce qui a compromis globalement la qualité de mon sommeil. On y retrouve un grand bureau de travail et une chaise à roulettes. Plusieurs prises de courant sont accessibles sur le côté du bureau. Dans une alcôve, dans le petit corridor qui relie la chambre à la porte d’entrée, sur une tablette sont disponible une machine à café Keurig, des verres, des tasses et des petites bouteilles d’eau en plastique. Sous cette tablette, un petit frigo où j’ai trouvé, à ma grande satisfaction, des petits contenants de crème et de lait pour le café. Il n’y a pas de four micro-onde dans cette chambre. Des bouteilles de vin, une de rouge et une de blanc, sont aussi disponibles.

À côté de cette alcôve, ce trouve une grande garde-robe, à porte double, dans laquelle ont été placé des robes de chambres et des pantoufles. On y trouve aussi un coffre-fort. Tous ces petits attentions (crème à café, pantoufles) me montrent qu’il s’agit d’un établissement au service supérieur au hôtels que je visite habituellement.

Le système de ventilation de la chambre est silencieux.


La salle de bain

La salle de bain est plutôt petite comparé à la dimension de la chambre. Les couleurs sont différentes de celles de la chambre, plus pâles, dans un ton de gris qui rend la pièce agréable. Plusieurs produits d’hygiène sont fournis.

Il n’y a pas de bain, seulement une douche sans porte, avec un panneau de verre fixe. L’ouverture d’accès à la douche est mal dimensionnée et permet à l’eau d’être projetée sur le plancher.


Services

J’ai réservé ma chambre au sixième que l’on nomme le « Crown Floor » en demandant un accès au lounge « Six-Seventeen ». Cet endroit est réservé aux visiteurs qui ont payé le supplément pour y avoir accès. C’est une salle qui comporte plusieurs tables et chaises, des divans, et très pratique, par exemple, pour y tenir des rencontres dans un environnement plus confidentiel que celui du hall de l’hôtel. Des boissons, café et collations sucrées et salées, des fruits, sont disponibles toute la journée gratuitement. Un ordinateur et une imprimante y sont aussi disponibles. Durant mon séjour, l’accès au lounge n’était plus disponible après 22 heures.

Un buffet déjeuner est servi tous les matins dans une grande salle adjacente au hall d’entrée, avec un excellent choix de plusieurs plats chauds. Un bar donne aussi sur le hall, et il était très achalandé en fin de journée durant mon séjour.

On trouve aussi dans cet établissement une piscine intérieure avec sauna et une petite salle de gymnastique.

Durant mon séjour, le personnel de l’hôtel a été très sympathique et serviable.

Un stationnement intérieur est disponible et payant, en sus du coût de la chambre, avec ou sans service de valet, à son choix. L’internet Wi-Fi est disponible gratuitement et d’excellente qualité. L’établissement possède aussi plusieurs salles de réunions.


Design

Dans les aires communes du rez-de-chaussée, notamment dans le hall, la décoration est cohérente et assez moderne. On a choisi une palette de gris qui permet de produire des zones de luminosité et des contrastes intéressants. Dès qu’on passe aux étages, cette thématique disparait et on découvre un design plus ancien, dans des teintes de brun plus conservateur, comme si la mise à jour du design n’était pas complétée.

Dans ma chambre, j’ai retrouvé, en partie, le style et des teintes du rez-de-chaussée. En partie, parce que les meubles ne suivent pas tous ce style. Et on comprend, à constater le niveau d’usure de certaines pièces de mobilier, que l’effort n’y est pas complété non plus. La salle de bain aussi ressemble à un travail incomplet puisque le comptoir et le meuble de rangement trainent encore des tons de bois sombre et une surface brun marbré d’il y a 30 ans.


Mon grain de sel

La localisation du Prince Georges est excellente, notamment pour les congrès. Son emplacement à mi-chemin entre la citadelle et le bord de mer en fait aussi un excellent choix pour un séjour touristique urbain. Les avantages offerts dans la chambre et dans l’hôtel montrent la volonté de l’établissement d’offrir un service supérieur. Toutefois, pour maintenir ce calibre une mise à niveau des chambres, en termes de décor et de qualité de l’ameublement, devient pressante.


Le diable est dans les détails :

  • L’usure de certaines pièces de mobilier de ma chambre ne font pas honneur au standing que cet hôtel prétend offrir.

Pours

  • Localisation.
  • Lounge « Six-Seventeen » au sixième étage.
  • Grande chambre.

Contres

  • Hôtel indépendant : aucune offre de programme de récompense.
  • Oreillers trop fermes.